Cet architecte 3D parisien installé à Londres opère « une réconciliation entre l’art et la robotique » et la met au service du plus grand nombre grâce à son FabLab, « un laboratoire où toute personne ayant une idée peut utiliser la technologie numérique ».
« Imprimantes 3D, coupeurs lasers, fraiseurs électriques… » voici le quotidien d’Arthur, fondateur de l’agence Mamou-Mani Limited.
C’est surtout pour l’immense « temple » Galaxia, construit à l’occasion de l’édition 2018 du festival Burning Man, qui se tient en plein désert du Nevada, que l’entrepreneur s’est fait remarquer. « Ça a été le plus gros challenge de ma vie, on a bossé 24h sur 24h, dans plusieurs villes, ça nous a pris 8 mois de préfabrication et 22 jours de construction. » Son premier fan ? Sergey Brin, co-fondateur de Google, qui a financé en grande partie cette construction « tout en apesanteur ».
Selon cet adepte des algorithmes, « il faut accepter que les intelligences artificielles vont avoir une part beaucoup plus présente dans nos vies et que l’on va devoir apprendre à les connaître. La ville de demain doit être écologique, amovible, il va donc falloir changer notre façon de penser le monde ».
En 2019 « On va commercialiser le Polybot, un projet sur lequel je travaille depuis plusieurs années. C’est une grue de plusieurs étages entièrement robotisée et capable de construire et déconstruire des grattes-ciels, à l’image de l’architecture de demain qui se doit d’être en perpétuelle évolution. » / La rédaction