LE DISQUAIRE DAY AU GROUND CONTROL : BIENVENUE AU PARADIS DU VINYLE !

Rencontres avec 70 labels, conférences sur les métiers de la musique, concerts live et DJ sets sur vinyles… Le Disquaire Day vous donne rendez-vous le samedi 20 avril au Ground Control !

Avis aux fans de vinyles et de bon son : samedi 20 avril, dès 14h, ils seront à l’honneur au Ground Control (Paris 12ème). La SCPP, partenaire historique du Disquaire Day, célèbrera la journée internationale des disquaires indépendants dans ce lieu emblématique de la culture parisienne. Cet événement (gratuit et ouvert à tous) offre une opportunité unique de rencontrer 70 labels et d’explorer une variété de genres musicaux, du rock à la musique classique en passant par l’électro et le rap. Le programme ? Des conférences sur les métiers de la musique animées par des des professionnels de l’industrie, une série de concerts live d’artistes tels que Hervé, Poppy Fusée, Morgane Imbeaud ou Ian Caulfield et des DJ sets animés par Greg Kozo, Izadora, ans Fly ou encore Tez Cadey. Vous venez ?

7 questions à Greg Kozo, producteur français incontournable de la scène club française et DJ au Disquaire Day

On ne t’a pas beaucoup vu sur scène, ces dernière années. Qu’est-ce qui t’a convaincu de participer à cet événement en particulier ?
En ce moment, effectivement, je joue moins qu’avant. J’ai sorti moins de disques, ce qui a freiné le rythme des lives. Ce qui m’a convaincu, c’est d’abord l’invitation par Garorock à leur édition Garosnow en janvier avec Make The Girl Dance, où je me suis vraiment amusé sur scène devant un très grand public. Ça m’a redonné envie de jouer ! Il se trouve également que je vais sortir deux albums, un avec Toxic Avenger et un autre en solo. Raison de plus pour remonter sur scène.

Comment s’annonce cette performance au Disquaire Day ?
Je tourne avec un live hybride où je jouerai un mélange de DJ set et de live, partagé entre des machines et des morceaux. J’ai hâte et en même temps un peu peur. Je suis très exigeant avec moi-même, je fais tout pour donner le meilleur systématiquement. Mais l’art, c’est aussi se tromper…

Vas-tu passer des tubes historiques de ton passé avec Make The Girl Dance ?
Je ne pense pas. Je vais faire des clins d’œil avec des boucles de voix, par exemple. J’aurai les morceaux avec moi au cas où. Mais si je vois qu’il y a une attente, un public Make The Girl Dance, pourquoi pas !

Tu mixeras au vinyle ?
Non ! Je mixais au vinyle au début, j’avais un énorme sac qui pesait une tonne. Mais c’était
un son un peu différent, plutôt du nu jazz, de l’afro beat… Il y avait un côté selector, plus
que DJ. Mais j’ai fini par arrêter, principalement pour des raisons de transport. Et parce que
j’aime le digital et l’idée qu’on puisse avoir une multitude de solutions, de chemins de traverse si jamais on sent qu’on veut proposer autre chose au public. Par contre, j’ai toujours beaucoup de vinyles chez moi. J’aime l’objet, le son, le geste… Ce rituel a un charme fou.

Malgré les centaines de sets que tu as pu faire dans le monde entier, parviens-tu à te renouveler, à te sentir dans l’air du temps ?
J’accepte le fait d’être un pas de côté, d’une certaine manière. Je suis au courant de ce qu’il se passe car j’écoute ce qui sort et me rends à beaucoup de concerts de la sphère électronique mais je ne sors plus en club. J’essaye surtout de raconter une histoire différente. Les morceaux que je joue sont souvent mes propres mash-ups mélangés à des boucles que je superpose. C’est ce qui fait que j’ai le sentiment de me renouveler et que j’ai du mal à m’ennuyer. À l’époque de Make The Girl Dance, on tournait tellement qu’on avait du mal à ne pas se répéter. C’était difficile de rester frais dans la proposition.

Peux-tu nous dire quelques mots sur tes disques à venir ?
J’ai un EP qui est sorti le mois dernier avec Toxic Avenger, This is what we do, qui a d’ailleurs plutôt bien marché. En mai, on repart en studio pour la suite ! De mon côté, mon album solo Club melancholia est terminé, il sortira en octobre prochain.

Le rappeur Jok’air vient de reprendre le concept du clip iconique de Make The Girl Dance (une femme nue marche rue de Montorgueil). Comment l’as-tu reçu ? En as-tu discuté avec lui ?
Je l’ai appris parce que beaucoup de gens me l’ont envoyé. Au début j’ai trouvé ça rigolo – sans plus. Ensuite, j’ai vu qu’il assumait cet hommage et nous citait, ce que j’ai trouvé sympa. Pierre (Make The Girl Dance, ndlr) lui a écrit et il nous a répondu très gentiment.

 

Par Léontine Behaeghel

programme Disquaire Day