AUDREY FLEUROT : « D’AUTRES ENVIES… »

Audrey fleurot technikart

Star du blockbuster télé HPI, Audrey Fleurot se lance dans de nouvelles aventures : elle crée sa boîte de production, incarnera La Comtesse de Monte-Cristo… et prend le volant pour Technikart.

Un vendredi frigorifié du mois de janvier, devant un parking désaffecté de l’Est parisien… La star de notre shooting « Drive My Star » arrive d’un pas assuré, incognito sous son bonnet et ses lunettes de soleil. Enfin, presque. Difficile de ne pas remarquer cet ensemble de survêtement rose et vert signé Gucci, qui lui donne des allures de star hollywoodienne des années 1940 : charismatique, chic, et un brin « over the top ».

En signant la fin de sa série ultra-successful HPI – et de son personnage bigarré et rentre-dedans, si aimé du grand public, Morgane Alvaro –, Audrey Fleurot fait un choix audacieux : quitter cette aventure alors qu’elle aurait pu se poursuivre des années (le dernier épisode diffusé sur TF1 a attiré plus de 6 millions de téléspectateurs)… Une décision mûrement réfléchie, motivée par son envie de se confronter à de nouveaux challenges…

Parallèlement, Audrey Fleurot vient de fonder sa société de production, Bahia Blanca (référence à un tango argentin, terme venu de la salsa, pour cette passionnée de danse). Premier projet ? TF1 lui a commandé La Comtesse de Monte-Cristo, une réinterprétation féminisée du page-turner d’Alexandre Dumas dont la production démarrera à la rentrée. 2025, année Fleurot ?

Tu viens d’annoncer la fin de HPI, la série à succès (entre 6 et 9 millions de téléspectateurs par épisode) dont tu es la star sur TF1. C’est pour te consacrer à de nouveaux projets ? On te sait passionnée de théâtre…
Audrey Fleurot : En effet, je viens du théâtre, et ça me manque beaucoup. Plusieurs fois, j’ai dit oui à des projets que je n’ai pas pu faire – le temps du théâtre n’étant pas celui des tournages. Au théâtre, on vous booke deux ans avant, mais quand on tourne une série, on n’a pas ce genre de visibilité…

Donc si HPI s’arrête, c’est dû à ta volonté de te consacrer à d’autres projets ?
Oui, c’est mieux d’arrêter quand on est encore au top plutôt que de lasser les gens. Cette aventure a été géniale, et on aurait tous pu continuer plus longtemps. Mais j’ai d’autres envies… Je ne peux pas dire que j’en ai fait le tour, je pense que j’aurais pu continuer à m’amuser un bon moment. Mais le risque, quand on reste trop longtemps à jouer un rôle, c’est d’y être trop associée. Donc je vais aller voir ailleurs.

Tu viens de monter ta propre structure de production…
Oui, Bahia Blanca. Maintenant, ce qui m’intéresse, c’est d’être à l’origine des projets. Parce que j’ai des histoires en moi – même si je ne suis pas autrice, même si je n’ai pas de velléité de réalisation. Ce qui me stimule et m’enthousiasme en ce moment, c’est de pouvoir être à l’origine des projets, de les suivre de A à Z. C’est vraiment excitant de monter les équipes, de suivre l’écriture… Cette nouvelle aventure me plaît beaucoup. D’où la Comtesse de Monte-Cristo.

Ce qui va te manquer chez Morgane Alvaro ?
Sa liberté, sa fougue, son je-m’en-foutisme… et ses tenues improbables ! Il y a un truc assez psychanalytique et assez cathartique à incarner ce personnage.

Tu es la star de ce shooting « Drive My Star » pour Technikart. Quel est ton rapport à la voiture ?
J’ai passé mon permis quatre fois, ce n’était pas gagné ! J’ai fait comme tout le monde, je suis partie au fin fond de ma campagne et j’ai fini par l’avoir à l’usure, mais ce n’est toujours pas mon truc. Il m’arrive de conduire quand je suis loin de Paris, mais je reste quand même très deux roues.

Tu prends du plaisir en conduisant ?
Oui, mais je conduis trop vite. J’ai une voiture électrique, une automatique, mais j’ai l’impression que le seul truc qui est intéressant, c’est de passer les vitesses, sinon, on s’ennuie – et moi, je m’ennuie vite ! Alors je me dis qu’au moins, quand on passe des vitesses, il se passe un truc. Je pense que je suis faite pour du rallye. En plus, au rallye, on s’en fout des créneaux. Ma difficulté, ce sont les créneaux.

La voiture idéale pour toi, ce serait donc une électrique, mais avec les vitesses ?
Ce qui est bien, c’est quand on peut switcher, qu’une fois sur l’autoroute, on se mette en automatique.

En 2011, tu as connu le succès monstre d’Intouchables, en 2021, celui de HPI. Que te souhaiter pour 2031 ?
Un autre succès monstre ! Ce que je trouve formidable, ce sont évidemment les aventures artistiques, mais aussi de rencontrer son public. C’est chouette de faire des choses dont on est fiers, c’est encore mieux de faire des choses dont on est fier et qui sont vues par beaucoup de gens. Donc, ce que je me souhaite, c’est une nouvelle aventure… qui soit vue par beaucoup de gens !

HPI : disponible sur Disney+ et la saison 5 sera bientôt diffusée sur TF1.

 

Par Lina Bacchieri
Photos Axel Vanhesshe