Notre photographe clubbing revient sur ses années French Touch avec une éclatante première rétrospective au Vertbois (14 rue du Vertbois 75003) à partir du 21 mars. Flash-back sur ses meilleurs instantanés.
Une fête légendaire
Peux-tu nous parler de ton histoire avec la musique ?
Gilles Petipas : J’ai eu la chance de rencontrer pendant mes études tout l’entourage des Daft Punk et de passer pas mal de temps dans le studio de la rue Garnier à Neuilly. C’est au contact de tout ce génie musical que je me suis rendu compte de l’universalité du langage de la house music qui fait danser le monde entier.
Ton meilleur souvenir de soirée déjantée ?
Mon meilleur souvenir est certainement la soirée Prada au siège du Parti Communiste en septembre 2000, il y avait deux photographes italiens accrédités et moi avec mon petit appareil dans la poche, j’en ai fait un reportage complet, en croisant tout Paris et énormément de créateurs ! C’était une fête légendaire.
Ton pire souvenir ?
Je n’ai pas de pire souvenir je les ai tous oublié.
Pourquoi cette fascination pour la fête ?
Au siècle dernier et à la fin des années 2000 il y avait encore des fêtes ou tout le monde était mélangé ; DJ, artistes, mannequins, grand patrons et tout le monde buvait un coup ensemble et se marrait jusqu’au bout de la nuit. C’était le feu ! Aujourd’hui les choses ont changé, tout est calibré, champagne, durée des sets, et la soirée se passe plus sur Instagram qu’en vrai.
Entretien Melchior Riant
A propos de Giles Petipas : photographe pour la maison Technikart depuis quinze ans, passionné par la French Touch, ce un noceur a shooté David Guetta débutant, Daft Punk, Pac Man , Justice… On se retrouve au vernissage ?