Implanté à Cannes, le Bal des Fous est le rendez-vous immanquable de l’été. L’idée, géniale, s’allie avec une promesse, simple: seize heures de plein air électronique qui régalent les oreilles des festivaliers. Le temps de renouer avec l’énergie électrisante de l’été à l’occasion d’un festival à ciel ouvert.
Né en 2012 d’un duo de directeurs artistiques, le bal des fous s’est rapidement placé à part sur l’échiquier des évènements festifs. Un concept novateur, dont la formule a rapidement donné raison à ses fondateurs ; avec environ 6200 participants en moyenne, quasiment autant d’hommes que de femmes, le festival réunit une communauté d’âmes libres et heureuses, joyeuses et légères.
Le Bal des fous ambitionne de restituer la joie de vivre des fêtes adolescentes, ainsi que leur joie de vivre mythique. Durant cet évènement débridé, le dress code est de mise : costume obligatoire et créativité inspirée sont plébiscités le temps du festival. Les participants peuvent laisser libre cours à leur liberté et leur imagination pour se déguiser en accord avec le thème choisi.
Durant la saison d’été, les participants sont libres de se réinventer, tout comme de s’extraire des carcans sociétaux ; fini, le déterminisme et les injonctions au conformisme ; dans cet espace à part, le rêve et la magie prennent le pas sur la réalité ; chacun est libre d’être « fou » le temps d’une saison. Un bal à la poésie foncièrement jubilatoire et singulièrement heureuse.
Les valeurs du festival sont les suivantes : bienveillance, inclusion, tolérance. La qualité du costume et l’énergie positive de chaque personne participent à créer l’atmosphère unique du bal. D’ailleurs, jeunesse et vieillesse se mêlent uniformément, quadras comme quinquas se rejoignent avec un même désir : communier dans la légèreté, partager l’allégresse et l’insouciance de la fête. Le message, donc, est clair ; le bal des fous s’adresse à toutes les âmes en quête de partage.
Par Auriane Martino