Avec plus de 4 M de spectateurs pour Le Grand Bain qu’il a produit l’an passé avec sa société Chi-Fou-Mi, Hugo Sélignac est définitivement le jeune producteur du moment.
2018 fut une énorme année pour lui puisqu’en plus du Grand Bain de Gilles Lellouche, il a produit quatre autres longs métrages dont Le Monde est à toi, le dernier film de Romain Gavras et Pupille, second long de Jeanne Herri (auteur du très bon Elle l’adore) qui s’annonce d’ors et déjà comme le succès de cette fin d’année.
Tout réussit tellement à ce fils de réalisateur que ça en devient agaçant : « J’ai arrêté les cours en première et j’ai commencé la production dés 18 ans, donc finalement ça fait plus de 16 ans que je travaille, difficile de m’imaginer encore comme un jeune producteur… ». Et quand on demande à ce jeune papa ce qui lui manque : « Aujourd’hui, j’ai le succès populaire avec le film Le Grand Bain, mais je ne cracherai pas sur l’idée de recevoir un prix ! Je n’ai pas honte de le dire…» Une belle revanche pour celui qui n’a jamais passé le bac.
En association avec le producteur et ex-mentor Alain Attal (les Productions du Trésor) , ce nouveau nabab travaille désormais sur les prochains films de Cédric Gimenez (La French, HHHH), de Gilles Lellouche et le troisième long-métrage de Jeanne Herri, ses auteurs maisons. « J’aime l’idée de tisser des liens avec des auteurs, avec Jeanne par exemple, c’est à chaque fois un nouveau challenge, chacun de ses films est si différent du précédent ! ». 2019 verra également la sortie d’un premier long métrage auquel il croit dur comme fer ( Le chant du loup d’Antoine Baudry, scénariste de Quai D’Orsay avec Omar Sy, François Civil et Mathieu Kassovitz). Pas de doute, cette année sera aussi la sienne / La rédaction
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