Presque 30 ans après sa création, le mensuel culturel Technikart se transforme en « média accélérateur d’idées ».
Peut-on encore aimer les haters ? Le « Chem-sex » est-il une défonce moderne ? Pourquoi les gilets jaunes fascinent la mode ? Faut-il sauver le rasta blanc ? Les « couples en leasing » sont-ils durables ? L’Open-space est-il une guerre civile ? Joachim Son-Forget va-t-il remplacer Trump ?…
Ce ne sont que quelques-unes des questions d’actualité brûlantes auxquelles le magazine Technikart, presque 30 ans après sa création légendaire dans une mansarde de la rue Galande du 5ème arrondissement de Paris, tente d’apporter des réponses, pas moins sérieuses, dans sa nouvelle formule. Le titre s’offre, par la même occasion, une nouvelle base-line : « L’Accélérateur d’idées ».
Pourquoi « accélérateur d’idées » ?
Parce que nous vivons dans un monde où tout s’accélère, sauf notre capacité à en tirer le meilleur pour nous-mêmes. Aujourd’hui, le journalisme moderne, c’est soit se contenter d’être un robinet à clics, soit permettre à ses lecteurs de mieux comprendre les idées qui façonnent notre futur immédiat, celles qui vont bousculer nos vies dans les mois et les années à venir. Quand l’information circule à la vitesse d’une nano-seconde, ce sont les idées et la création qui permettent de devancer l’actualité… Avec cette nouvelle formule, Technikart mise sur un journalisme d’idées et de prospective, résolument optimiste et toujours aussi pop.
Une nouvelle base-line et un changement de ton radical pour le magazine, né en plein boum de l’art contemporain, et célèbre depuis trois décennies pour ses provocations (La Bite Génération, Les Techno-Beaufs, Faut-il se droguer pour réussir ?…), son rôle d’accompagnateur de toutes les modernités émergentes (la French Touch, le Queer, les débuts des réseaux sociaux…), ses coups de gueule (Le cinéma Français est-il nul?), son sens de la formule (« Je bosse, donc je jouis ! »). Et un sens aiguisé du décryptage sociétal, sans se prendre au sérieux (La droite chaudasse, Les Bourgeois-ruraux, etc.)…
Game Changers
Aujourd’hui, fort de ces 30 ans d’impertinence et d’avant-garde, Technikart est, plus que jamais, le magazine référent des idées les plus novatrices du moment et des “game-changers” de demain. Pour Technikart, l’avenir s’écrit désormais en nouveaux concepts sociologiques, décryptages de comptoir, techniques de guerrillas professionnelles, dans une maquette définitivement plus aérée et glossy – mais toujours au service des vraies idées qui nous font avancer dans le grand vacarme de l’actualité.
« C’est comme si nous faisions de l’infotainment avec les attentes intellectuelles de Pierre Bourdieu et l’esprit pratique d’un magazine de jardinage », ajoute notre rédacteur-en-chef adjoint, Olivier Malnuit, également fondateur de Grand Seigneur, le magazine du plaisir à table.