TÉLÉTRAVAILLER SUR SON YACHT

Cet article est à l’intention de nos amis de la catégorie HNWI. Les autres, vous pouvez tourner la page. Sans rancune ?

Légende photo : HARD WORK_ Sur un yacht à 250 millions de dollars, Carl et Yaya, le couple de mannequins et d’influenceurs de Sans filtre (Ruben Östlund), prennent un bain de soleil en discutant d’égalité des chances. Ça charbonne.

Biberonné aux discours des digital nomads et smart workers, vous n’avez pas hésité à fuir le flex office et sa bataille sur Deskcare (il est encore temps de tourner la page les prolos). Après un rapide passage à la dernière édition du Cannes Yachting Festival — oui, ça existe — vous avez nouvellement acquis un petit bijou flottant. Un trois fois rien signé Solandge. Déterminé à conserver votre efficience légendaire en télétravaillant à bord, il y a quelques détails pratiques à considérer avant d’embarquer.

LE CHOIX DU WIFI

Pour éviter l’image figée en plein meet sur le Pacifique, l’abonnement Starlink est votre meilleure option. Investissez 4713 balles/mois et vous pourrez upload les prés’ en 4K de vos stagiaires restés sur terre.

 

LE CHOIX DU SET UP

Ne négligez pas votre espace de travail. Dans les premiers jours, pianoter sur votre laptop avec vue sur les vagues, vous allez adorer. Mais ce tapage maritime répétitif va rapidement vous lasser. Optez pour le Beyerdynamic Amiron en bluetooth. Vissé sur les oreilles, exit les remous relous.

 

LE CHOIX DU REPAS

Le télétravail en mer n’empêche pas les team buildings, pour un ravitaillement à votre image — rapide et efficace — notez le numéro de Christian Masset. Chef à la tête d’un resto gastro à Antibes, il livre sur les yachts la pêche du jour. Avec les collaborateurs, si ça part en after, Carrefour version yacht-drive existe. Par contre, méfiance : quand vient l’heure du feu d’artifice, éloignez-vous des côtes grecques. Enfin, celles qui restent.

 

Par Fanny Mazalon