Si pour vous coucher le premier soir est mal, alors allez prendre l’air et remettez vous en question. Le vrai dilemme c’est plutôt de savoir si l’on couche le dernier soir. Eh oui.
Légende photo : LAST NIGHT STAND_ Vous voulez dire à votre ex-to be que c’est la fin, mais que vous avez quand même apprécié ces quelques mois à squatter son appart ? Faites comme Clare et Aiden (Hello, Goodbye and Everything in Between, Netflix) et osez le coup du dernier soir. Promis, juré, ça détend l’ambiance.
C’était au Perchoir un jeudi soir. Des regards, un sourire et sans réfléchir plus longtemps vous étiez dans son lit. Puis vous vous êtes revus, puis re-revus et officialisé votre amour naissant. C’était il y a six ans et aujourd’hui, c’est terminé. Vous avez prévu de vous voir pour régler les détails de cette rupture, une ultime nuit à deux… une bonne idée ? Voici quelques pistes pour trancher avec votre conscience.
1) C’EST MAINTENANT OU JAMAIS
Il faut garder en tête que cette nuit est la dernière avec lui (sauf si vous êtes du genre à toquer chez votre ex dès que vous ovulez). Si vous avez des regrets sur vos années de vie commune, c’est maintenant qu’il faut les effacer. La phase de séduction étant révolue depuis belle lurette, vous pouvez redevenir l’animal que vous êtes vraiment. Allez-y, sortez l’attirail Mme Grey.
2) PAS DE MAUVAISE SURPRISE
C’est votre ex, vous le connaissez sous toutes ses coutures et vice-versa. C’est donc peut-être la dernière opportunité de safe-sex avant un bon moment. N’oubliez pas que le célibat rime avec protection et prudence (boring). Au moins, avec votre bon vieil ex, vous pouvez y aller sans crainte. Assurez-vous quand même qu’il n’ait pas déjà commencé à fêter sa liberté ; la Chlamydia en cadeau d’adieu, c’est pas très glam.
3) VOUS NE L’OUBLIEREZ JAMAIS
Demandez à vos potes nouvellement celib’ s’ils se rappellent de cette dernière baise en couple. C’est souvent unanime : non seulement ils s’en rappellent, mais en plus, elle est marquée d’une pierre blanche dans leur esprit. Pourquoi ? Tout simplement parce que l’on sait que c’est la dernière fois. Quand se mélangent la tristesse, la rage et l’amour perdu, en ressort une faim indécente et féroce de l’autre. En plus, c’est très cinématographique de faire l’amour en pleurant.
4) LA DERNIÈRE CARTE À ABATTRE
Si cette rupture n’est pas de votre initiative, coucher le dernier soir peut jouer en votre faveur. Attention, n’allez pas jusqu’à faire des choses qui ne vous ressemblent pas, conservez un minimum de dignité (s’il vous en reste). Gardez cependant en tête qu’une seule nuit peut retourner la situation. On sait ce qu’on perd, mais on ne sait pas ce qu’on gagne. Les jeux sont (presque) faits.
5) PROFITEZ AVANT LE NÉANT
Si vous avez plus de 30 ans et que vous habitez Paris, la concurrence est rude entre célibataires. Alors si vous avez le moyen de prendre un peu de plaisir avant d’être seul(e) pour de bon, faites-le. Vous n’allez pas forcément devenir un moine abstentionniste, Tinder existe, encore faut-il trouver la motivation de répondre à une trentaine de « cc sava ? ». Profitez, vraiment.
6) VOUS ÊTES DU GENRE AUTO-DESTRUCTEUR
C’était la rupture la plus douloureuse de votre misérable vie amoureuse. Digne de Sarah Kane, cette histoire ne vous a globalement rien apporté de bon, c’est d’ailleurs bien l’inverse. Coucher le dernier soir avec cette personne que vous avez fini par détester du plus profond de votre être est évidemment la pire idée possible. Les séquelles vont être atroces et les souvenirs encore plus. Foncez.
7) COUCHER ? HEIN ?
Si vous n’êtes pas capable de vous rappeler la dernière fois que vous avez fait l’amour, ce dilemme de coucher ou non le dernier soir ne vous concerne pas. Il y a des couples qui ne font pas l’amour, chacun sa libido, il n’y pas de règle en la matière. Vous allez gagner du temps et de l’énergie en tout cas. De toute façon, qui pratique encore le sexe en 2024 sérieux, allez, arrêtez de mentir.
Verdict : Si vous avez déjà pensé à au moins trois de ces options, c’est que vous en avez envie. Ne nous prenez pas pour des cons.
Par Fanny Mazalon